Metz: Le renouveau !

21 octobre 2012

Nous cherchions un lieu de promenade et à dire vrai, Metz n'était pas dans ma liste des lieux attractifs. Finalement, je me suis laissé tenté et je n'ai pas regretté. Voici un petit panorama historique de cette ville plus agréable qu'on peut le penser.

Metz était au départ peuplé par des celtes (des Médiomatriques) auxquels nous devons son nom (Mediomatrices, puis Mettis, puis Metz). Elle devient une des plus importantes villes gallo-romaines.

Son histoire est jalonnée de destructions, d'annexions, de geurres,... En 451, c'est Atila et sa horde de huns qui détruisent la ville. Plus tard elle sera déclarée capitale du royaume franc d'Austrasie et berceau des Carolingiens. A l'éclatement de l'empire de Charlemagne, Metz est intégré au Saint-Empire-Romain-Germanique. La ville est alors gouvernée par des évêques.

Sa prospérité économique favorise l'émergence de la bourgeoisie. En 1234, les bourgeois s'émancipent de la tutelle des évêques et créent une république oligarchique. Metz s'entoure de deux enceintes, au XIIIe siècle et au XVe siècle au-delà desquelles s'étend un vignoble prospère. La cathédrale Saint-Etienne, l'un des plus beaux vaisseaux gothiques d'Europe, témoigne de la grandeur artistique et de la prospérité de cette époque.

Face à la frontière Metz devient une place forte militaire française et se couvre de casernes, accueille une garnison. Une citadelle est construite au XVIe siècle. La ville se pare d'un dispositif défensif imaginé par Vauban au XVIIe.

En plein développement industriel (exposition universelle de 1861) et culturelle son élan est brisé par la guerre franco-allemande de 1870. Le nouveau siège se termine par la capitulation et l'annexion à l'Allemagne de 1871 à 1918. Metz conserve un rôle militaire essentiel en accueillant une garnison de 20000 hommes.

Rendue à la France le 19 décembre 1918, Metz subit une seconde annexion à l'Allemagne de 1940 à 1944 avant d'être libérée du 19 au 21 novembre 1944 par le XXème Corps américain de l'armée de Patton, commandé par le général Walker.

Depuis le rôle militaire de Metz s'est effacé devant les fonctions administratives, commerciales et culturelles et s'est enrichi de la première décentralisation d’un établissement culturel prestigieux, le Centre Pompidou-Metz